Indépendamment de leur diversité, les hommes doivent être considérés comme égaux, être partie prenante et participer - cette inclusion est recherchée par CBM.
L'inclusion signifie l'intégration sociale complète de personnes handicapées. Elle a pour objectif que les structures de la société soient créées de façon à ce qu'elles soient dès le début davantage adaptées à tous les hommes avec leurs capacités diverses.
Cela signifie: Dans le cas d'un enfant aveugle, le handicap ne doit pas avoir pour conséquence qu'il soit désavantagé. Il devrait bien plus avoir la possibilité de suivre une école et de la terminer en vue de réaliser un apprentissage ou de poursuivre des études. Ce n'est donc que dans une société inclusive que tous les hommes - peu importe qu'ils soient handicapés ou non - pourront vivre une vie indépendante et digne et exploiter tout leur potentiel.
L'inclusion dans la collaboration au développement
CBM s'engage pour l'inclusion dans le cadre de la collaboration au développement. Les personnes handicapées qui vivent dans des régions en voie de développement sont touchées par la pauvreté de façon disproportionnée. Pour changer cela, il faut prendre en considération leurs besoins et intérêts dans tous les domaines de la société. Cela nécessite un changement de paradigme: le handicap ne devrait plus être traité comme un sujet mineur dans la collaboration au développement, mais il devrait être considéré comme une tâche transversale dans tous les programmes et les projets. Ainsi seulement pourra naître une société dans laquelle toutes les citoyennes et tous les citoyens auront les mêmes chances, droits et devoirs.
Celui qui pratique une collaboration au développement inclusive doit toujours avec ceci à l’esprit: les personnes handicapées ont des besoins spécifiques. Et ceux-ci doivent être encouragés de façon spécifique. Une fillette avec un handicap auditif par exemple doit pouvoir suivre une école régulière. Mais pour qu'elle puisse comprendre l'intégralité de l'enseignement, elle doit pouvoir utiliser un appareil auditif. Mais il en faut plus encore pour que l'inclusion puisse complètement fonctionner. Les enseignants et les autres élèves doivent également s'orienter d'après les besoins de la fillette avec un handicap auditif: soit ils doivent apprendre la langue des signes ou parler de façon à ce que la fillette puisse lire sur leurs lèvres.
Pour une société inclusive, il faut également des installations et bâtiments publics sans barrières: écoles, services médicaux ou bâtiments officiels doivent par exemple être accessibles aux personnes en chaise roulante. De même, les informations importantes doivent être fournies en braille ou en langue des signes.
CBM travaille sur deux voies parallèles
Afin d'atteindre ces objectifs, CBM poursuit une méthode sur deux voies parallèles: d'une part, les acteurs de la collaboration au développement doivent intégrer la thématique du handicap dans tous leurs projets comme une tâche transversale. D'autre part, il faut des projets destinés spécifiquement aux personnes handicapées et qui renforcent leur participation ainsi que leur capacité d'autodétermination.
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