J'aimerais tellement pouvoir voir à nouveau !
Vivian ne reconnaît plus ses camarades de classe.
Elle ne reconnaît ses amis que lorsqu'elle plisse fortement les yeux. Depuis sa naissance, la cataracte se développe dans ses deux yeux.
Ses parents sont désemparés. Les yeux de Vivian bougent involontairement, l'hôpital régional soupçonne en outre une maladie de la rétine.
Son monde va-t-il bientôt se transformer complètement en ténèbres ?
Grâce à sa volonté et à ses efforts, elle fait partie des premiers de la classe. Mais elle voit de moins en moins et ne parvient plus à focaliser sa vision.
Son professeur s'alarme : "Vivian est devenue trop lente". Elle a du mal à suivre les cours. Chaque semaine, Vivian voit de moins en moins.
CBM prend en charge les frais de traitement des familles pauvres.
"Pourquoi ne pas l'avoir amenée plus tôt chez nous ?" dit le Dr Lisbon Aliraki. Il examine les yeux de Vivian. Les cliniques ophtalmologiques sont souvent trop éloignées et trop chères.
Parfois, le traitement arrive trop tard. Mais dans le cas de Vivian, il y a de l'espoir. On opère d'abord le meilleur œil.
L'opération ne dure que 15 minutes et se déroule bien.
Elle est assise à côté de son papa, détendue. Maintenant que tout s'est bien passé, elle a de nouveau envie de s'amuser et de rentrer tout de suite à la maison pour jouer avec les autres enfants.
Plus de la moitié des cas de cécité chez les enfants pourraient être évités, comme pour Vivian, et même les trois quarts chez les adultes.
Tout cela n'est possible que grâce aux dons.
Lors de l'examen de suivi avec l'infirmière Victoria, il s'avère que Vivian voit beaucoup mieux avec l'œil opéré. "Nous étions tellement inquiets pour Vivian. Maintenant, elle peut continuer à aller à l'école. " dit le père soulagé, Moris Mbusa.
Grâce aux dons de la Suisse, CBM ne peut pas seulement subvenir aux traitements. L'aide permet également d'équiper les hôpitaux et de former du personnel spécialisé.
Pour 180 francs, vous permettez une opération de la cataracte pour les enfants.
La pauvreté ne doit pas rendre aveugle !
Comme la famille de Vivian, 90% des personnes souffrant d'un handicap visuel dans le monde sont dans cette situation. Près de 300 millions de personnes souffrant de déficiences visuelles vivent dans des régions pauvres d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine. Quatre personnes atteintes sur cinq ne devraient pas perdre la vue si elles étaient traitées à temps.
La cause la plus fréquente de cécité est la cataracte. Plus de 17 millions de personnes dans le monde ont perdu la vue à cause de cette maladie. Pourtant, cette maladie peut être corrigée. Souvent, les soins ophtalmologiques de base font défaut et il y a un manque de personnel spécialisé et de cliniques.
Dans les régions pauvres, 40 millions de personnes sont aveugles, dont 1,4 million d'enfants.
Parmi elles, 17 millions ont perdu la vue à cause d'une cataracte corrigeable.
250 millions de personnes vivent avec une forte déficience visuelle, parmi lesquelles plus de 15 millions d'enfants.
Dans de nombreuses régions d'Afrique subsaharienne, on ne compte qu'un seul ophtalmologue pour un million d'habitants.
Pauvreté et handicap - une spirale descendante
La pauvreté et le handicap sont étroitement liés : Les familles pauvres ne peuvent souvent pas se permettre un traitement médical ou des moyens auxiliaires. Ainsi, les accidents ou les maladies entraînent plus souvent des handicaps. Et un handicap augmente le risque de vivre dans la pauvreté. Dans les régions pauvres, les personnes qui voient mal ou pas du tout sont généralement exclues de l'école, de la formation et du travail. Il s'ensuit une existence dans la pauvreté et la dépendance, et la participation à la vie est souvent refusée.
L'aide de CBM
CBM encourage la mise en place de soins ophtalmologiques de base. Le personnel de santé local est formé à reconnaître les maladies oculaires, à les traiter légèrement et, sinon, à les référer de manière appropriée. Des cliniques ophtalmologiques mobiles permettent d'atteindre des régions reculées. Les personnes sont traitées, opérées et les personnes souffrant de troubles de la vue sont équipées de verres correcteurs et d'aides visuelles, comme des loupes de lecture. Les personnes atteintes d'une cécité incurable reçoivent des formations leur permettant de gérer leur quotidien de la manière la plus indépendante possible.
50 francs
pour une opération de la cataracte pour une personne adulte.
180 francs
pour une opération de la cataracte pour un enfant
1000 francs
pour la formation d'un chirurgien ophtalmologue pendant un mois.
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